Ouvrir un restaurant à succès en 2022 : Nos clients témoignent

Qui n’a jamais pensé à changer de vie ? À se réorienter professionnellement ? A apprendre un nouveau métier ? A se lancer dans la folle aventure d’ouvrir un restaurant ?

Nous avons une bonne nouvelle pour vous : il n’est jamais trop tard ! Et si votre folle aventure s’avère être l’ouverture d’un restaurant, vous êtes au bon endroit.  

Enchantées, nous sommes Virginie et Inès et avons lancé La Brigade marketing, une agence marketing qui vous accompagne à n’importe quelle étape de votre vie de restaurateur.  

Nous vous proposons des solutions sur-mesure adaptées à vos besoins, selon l’étape à laquelle vous êtes dans votre projet : étude de marché, positionnement, mise en relation avec des prestataires, nous vous proposons une multitude de services pour vous accompagner au mieux dans le développement de votre concept.  

Ouvrir un restaurant en 2022 semble être un pari risqué, entre la multitude des restaurants et concepts déjà existants et la récente crise du COVID, il est compréhensible que vous ayez quelques réticences à vous lancer.  

C’est pourquoi nous avons décidé de vous préparer un guide qui résume les questions importantes à se poser, les étapes auxquelles penser ou encore les impératifs à remplir. 

C’est donc pour vous, qui hésitez à vous lancer dans la restauration, que nous avons interrogé nos clients sur leur expérience personnelle, car qui d’autre que des professionnels du métier pourrait mieux vous conseiller et vous guider pour ouvrir un restaurant. 

Nous avons fait appel à :

• Léon : Gérant du restaurant Sao Thaï Cuisine, situé au Chatelain. Il a ouvert son restaurant en juin 2020, pendant le 1er confinement.

• Valentine et Sophie : Gérantes du Pompon Café, situé au Chatelain. Elles ont ouvert leur café en octobre 2021.

On espère que cela vous aidera dans votre acheminement !  

Se poser les bonnes questions – Pourquoi ouvrir un restaurant ?

Ouvrir un restaurant demande beaucoup d’investissements, en temps et en argent et la passion ne suffit pas toujours. Il est donc important de faire un premier travail sur soi-même avant de se lancer afin d’être sûr d’aligner ses objectifs professionnels avec ses objectifs personnels. 

1. Bilan personnel :

1.1. Quelles sont mes motivations aujourd’hui pour ouvrir un restaurant ? 

Premièrement, pourquoi souhaitez-vous ouvrir un restaurant ? Cette idée est-elle née d’une passion pour la cuisine, une envie de reconversion professionnelle, une envie d’indépendance et d’avoir votre propre activité ?  

Cette question vous sera posée lors de la réalisation de votre business plan et votre réponse aura la même importance que tout le reste de votre document.  

• « Je veux vivre de ma passion » – c’est le cas de Sophie et Valentine qui ont ouvert Pompon Café, un café proposant des petits-déjeuners, brunchs et lunch dans le quartier du Chatelain.

« Depuis toujours, je suis passionnée de la restauration et de l’hôtellerie. J’ai très vite eu l’envie d’avoir mon propre établissement, ma carte de restaurant. Dès la sortie des secondaires je suis partie à Namur étudier la gestion hôtelière dans le but de suivre mon objectif. »

Sophie

« La première fois que j’ai pensé ouvrir un restaurant j’avais 15 ans. Nous étions dans un restaurant avec mes parents, et je leur disais tout ce que j’y ferais différemment si c’était mon endroit. Mes parents m’ont répondu que je n’avais qu’à ouvrir mon propre restaurant, et mon objectif était lancé ! J’ai toujours été passionnée par le métier de service, moi-même préférant des cadeaux « expérience » aux objets. »

Valentine

• « Je veux créer une entreprise familiale » – C’est le cas de Léon, qui a avec sa compagne Sao et Beer décidé d’ouvrir Sao Thaï Cuisine.  

“Cela fait déjà 3-4 ans qu’on a envie d’ouvrir un restaurant en famille. Sao en cuisine, Beer en salle et moi pour la gestion en back office. On a une belle complémentarité et c’était intéressant de l’exploiter. Mais c’est seulement quand on a trouvé le lieu qu’on a passé le pas et là tout a été très vite. En effet, on a signé en octobre 2019 et en juillet 2020 on était ouverts.” (Léon Campéas) 

Léon Campéas, Sao Thaï Cuisine

• Je veux devenir mon propre patron
• Je veux changer de vie

Prenez le temps de faire une liste de vos motivations et pour chacune d’entre elles, pensez à tout ce que cela implique. 

1.2. Quelle est votre situation personnelle ?

Parfois, bien que toutes les motivations soient réunies, l’ouverture d’un restaurant n’est pas toujours compatible avec votre vie actuelle. Si vous avez une famille par exemple, sera-t- elle prête à accepter ce changement de vie ?  

C’est également le moment pour vous de définir quel est le mode de vie que vous désirez et par conséquent quel type de restaurant correspondrait le mieux à ce mode de vie.  

• Est-ce que ce serait plutôt un café qui vous permettrait de ne pas travailler le soir ? Ou bien au contraire, vous n’êtes pas du matin et préférez ouvrir uniquement le soir ? 

“Pour nous il était important de ne pas ouvrir notre restaurant 7 jours sur 7 et d’avoir un mois de congé afin de pouvoir partir en Thaïlande. C’était un impératif. Du coup on a réfléchi à notre concept de restaurant avec cette contrainte. ” (Léon Campéas) 

• Est-ce que vous êtes prêt à quitter votre emploi actuel ? Est-ce que vous pouvez vous le permettre ? 

• Est-ce que vous avez une famille ? Si oui, est-ce que l’ouverture d’un établissement est compatible avec votre vie de famille ?

1.3. Quelle est votre situation financière ? Est-ce que vous avez les fonds pour ouvrir un  restaurant ?  

Bien qu’il existe des primes et des aides financières lors de l’ouverture d’un nouvel établissement cela demande tout de même un certain apport de votre part.  

>> Découvrez notre article Ouvrir un restaurant sans argent, c’est possible ? pour découvrir les aides auxquelles vous pourriez avoir droit à Bruxelles.

La première étape est la prise de rendez-vous avec votre banque afin de connaître votre apport financier. Vous pourrez ensuite considérer les différentes options disponibles pour obtenir les fonds nécessaires à l’ouverture de votre futur établissement Horeca :  

• Votre famille/vos amis peut vous soutenir financièrement pour un temps défini – Vous pouvez également demander à votre famille et amis d’investir de petites sommes à travers un crowdfunding.
• Un prêt auprès d’une banque

« J’ai une famille d’entrepreneurs, et j’ai toujours entendu la même phrase: si tu crois en ton projet tu trouveras l’argent nécessaire. Il y a de nombreuses aides à Bruxelles en plus des banques et des investisseurs privés. Sophie et moi avons la chance d’avoir pu nous lancer avec très peu de besoin d’investissement car nous avons loué un restaurant déjà entièrement aménagé. Nous avons démarré avec un petit prêt de quelques milliers d’euros. »

Valentine

• Il existe de nombreuses aides en Belgique (au niveau régional, et fédéral) pour l’ouverture d’un restaurant.
• Hub.Brussels : Agence Bruxelloise pour l’accompagnement de l’entreprise : Plus qu’une aide financière, Hub.Brussels vous aide et vous conseille rapidement pour vous lancer dans l’entrepreunariat. 

• Contrat Brasseur

• Un investisseur privé/groupe d’investissement  

“Pour ma part, je venais de vendre mes titres, j’avais donc des fonds propres que j’ai pu compléter avec un prêt de la banque et avec des subsides que j’ai demandé à la région. Il existe 4 sortes de subsides : Les subsides sécurisation, les subsides pour la création d’un site web, les subsides d’aide à la consultance, les subsides d’investissements généraux.  

J’ai ensuite découvert Hub un peu par hasard parce que j’avais vu que leurs stickers couvraient les vitres de certains restaurants, et moi aussi j’avais envie qu’on ne puisse pas voir dans mon restaurant. Avec tout le travail que j’avais déjà fait, mon business plan que j’avais du faire pour les banques et les demandes de subsides et le travail avec Virginie, je n’avais plus qu’à faire rentrer ça dans le moule hub. Virginie a aussi pu relire mon dossier et me rassurer quant à l’obtention de la prime. « 

Léon Campéas

2. Bilan professionnel : 

 Vous avez fait votre introspection personnelle et vous sentez donc prêt à vous lancer, mais qu’en est-t-il de vos aptitudes professionnelles ? Avez-vous suffisamment de connaissances pour vous lancer dans cette grande aventure d’ouverture de restaurant ?  

2.1. Êtes-vous assez formé ? 

Si vous avez déjà un talent pour la cuisine, celui-ci risque malheureusement de ne pas suffire. En effet, le métier de restaurateur vous demandera d’enfiler plusieurs casquettes : la gestion d’une équipe, la gestion de stocks d’aliments et de boissons, la gestion d’un local, du matériel, le respect d’une hygiène irréprochable ou encore le côté administratif. Tout cela demande du temps et une bonne formation. 

Par exemple, savez-vous que selon le type de restaurant, si vous voulez cuisiner, il vous sera nécessaire ou pas d’obtenir l’accès à la profession de cuisinier.  

Prenez donc le temps de noter vos forces et vos faiblesses afin de vous lier à des partenaires idéaux qui pourront vous compléter et vous accompagner dans l’ouverture de votre établissement. 

HorecaForma vous propose également de faire le point sur vos compétences afin de vous proposer des formations gratuites adaptées à vos besoin.

“Dans notre cas, c’était facile, Sao a pu grâce à son expérience de plus de 20 ans dans des restaurants thaïs elle a pu faire valider l’accès à la profession. Moi j’avais la partie gestion. Mais c’est vrai qu’il faut y penser, c’est de l’administratif et ça prend du temps.”  

Léon Campéas

Vous hésitez à vous lancer ?  

Avec La Brigade marketing, nous pouvons vous accompagner dans tout le processus d’ouverture de votre restaurant – de la définition du concept jusqu’au lancement de votre concept en vous redirigeant si nécessaires vers notre large réseau de partenaires.   

Quel statut juridique pour mon restaurant ?

Afin de vous aider à décider quel statut juridique choisir, nous avons analysé quels sont les avantages ainsi que les désavantages de chaque statut :  

	Avantages	Inconvénients
L’entreprise individuelle	L’entreprise n’est dirigée que par une seule personne et est donc très simple à créer et les coûts de constitution sont faibles voir inexistants. (Plus d’infos)	Il n’y a pas de séparation entre le patrimoine privé de l’entrepreneur et le patrimoine de sa société. Celui ci est donc entièrement responsable des éventuelles dettes.
La société simple	Constituée de 2 associés, celle ci est facile à constituer et ne demande pas beaucoup d’investissements. Les bénéfices sont quand à eux répartis librement entre les associés. (Plus d’infos)	Tout comme l’entreprise individuelle, les fondateurs sont solidairement responsables des dettes contractées auprès des créanciers.
SA (Société anonyme)	La société permet de créer une nouvelle personne morale juridiquement distincte des associés. Ce qui permet d’offrir une distinction totale entre le patrimoine de la société et le patrimoine de ses actionnaires. Les actions d’une SA sont librement cessibles. (Plus d’infos)	Nécessité d’un apport immédiat d’un capital de 61 500 €, somme dont ne disposent pas forcément tous les jeunes entrepreneurs.
SRL (Société à responsabilité limité)	Les actionnaires ne sont responsables qu’à hauteur de leur apport. En théorie, le capital initial peut être d’1 euro. Le bénéfice d’une SRL est soumis à l’impôt des sociétés, qui est nettement plus avantageux que l’impôt des personnes physiques. (Plus d’infos)	Il est obligatoire de passer chez le notaire pour constituer la société, les frais en sont plus conséquent. Frais de liquidation d’une SRL nettement plus élevés que pour une société unipersonnelle.
SC (Société coopérative)	Les associés sont libres d’entrer et de sortir de la société coopérative, sans effectuer de formalités administratives contraignantes ; Les actions sont librement cessibles entre les différents associés ; Les associés demeurent uniquement responsables à hauteur du montant de leurs apports : cela signifie que leur responsabilité est limitée au montant de leurs apports dans la société. (Plus d’infos)	Forme juridique limitée aux sociétés qui ont un caractère coopératif. Il est obligatoire de passer chez le notaire pour constituer la société, les frais en sont plus conséquent.

“J’avais déjà une société, une SPRL, dans laquelle Sao avait déjà travaillé à l’époque en tant que traiteur. J’ai pu, grâce à son expérience étendre le statut juridique de ma société à la commission paritaire de restaurant. La question ne s’est donc pas trop posée.”

Léon Campéas

C’était ce qui nous était conseillé par le notaire et notre famille. Etant donné qu’on est une petite entreprise privée et qu’on voulait séparer le privé et le professionnel, le statut SRL semblait le plus approprié.

Valentine

Choisir un concept et définir le positionnement

Viens la partie la plus chouette, la définition du concept et du positionnement. En effet, un positionnement clair et précis vous permettra d’avoir un concept fort et impactant.  

Il ne suffit pas de se dire qu’on a envie d’ouvrir un restaurant mais définir quel type de restaurant, pour quels clients, à quel prix, à quel endroit, …. 

« Faire des choix a été le plus difficile. On avait déjà la base du concept dont on était convaincues depuis plus d’un an déjà: un endroit spécialisé en brunch, avec des produits de la région et un maximum bio. La carte restait à écrire pour terminer de définir notre concept, et ça c’était très difficile. »

Valentine, Pompon Café

Il existe une multitude de type de restaurants ; brasserie, café, bistrot, cantine, néo-cantine, … Mais qu’est-ce qui fonctionne, ne fonctionne pas ?  

Pour cela, il est important de réaliser une étude de marché pour comprendre :

• Quelles sont les tendances dans le secteur de la restauration ?

Pour ce faire, une recherche approfondie des habitudes/envies des consommateurs est nécéssaire afin de pouvoir identifier les segments de marché les plus porteurs.

• Quel est le potentiel commercial dans la zone d’implantation que vous avez choisi ?

Il s’agit ici de comprendre qui est le consommateur dans une zone d’implantation précise et ce qu’il veut afin d’évaluer la taille du marché potentiel local.

Pour ce faire, vous pouvez analyser qui sont vos concurrents directs et indirects et ce qu’ils proposent en terme de carte, d’ambiance, d’horaires afin d’en faire ressortir les points forts et les points d’amélioration de leur offre.

• Qu’est-ce que vos clients recherchent ?  

Pour comprendre vos clients et son parcours. Il sera important de définir quel est votre client idéal et de réaliser un persona. Grâce à cela vous pourrez définir une identité propre avec une ambiance (musique, déco,…), une offre food, une positionnement prix, un lieu, et un nom cohérent.  

“On savait déjà bien ce qu’on voulait avant de venir voir Virginie, on avait l’idée, un restaurant thaïlandais. On avait le lieu, ici au 120 rue Américaine. On avait le nom, Sao. Mais elle nous a aidé à fédérer nos 3 idées à Sao, Beer et moi et à tout mettre sur papier. Après ça on avait plus qu’à aller chez les différents prestataires pour leur demander de décliner cette feuille de route sur les différents supports (web, réseaux sociaux, etc…). C’est d’ailleurs Virginie qui a trouvé notre moto – un moment d’évasion au cœur de la bistronomie thaïlandaise – avec lequel j’adhère totalement et qui me guide dans mes décisions, encore aujourd’hui, 2 ans après.”

Léon Campéas

Vous pourrez ensuite déterminer si le marché est prêt pour accueillir votre concept (Est-ce que le marché n’est pas déja saturé ? Est-ce que les clients recherchent ce type de concept ? Etc.) et définir sont les points de différenciation que vous pouvez proposer face à vos concurrents.

Vous pourrez alors proposer une expérience unique à vos clients au sein de votre restaurant. 

Une fois votre positionnement défini, vous pourrez réaliser un plan d’actions pour définir les ressources dont vous aurez besoin et les actions que vous devrez mettre en place pour ouvrir votre restaurant avec succès.   

A La Brigade marketing, nous pouvons vous aider pour cette étape. A travers différents workshops, nous agiterons ensemble vos idées afin d’en faire ressortir un concept unique qui vous convienne et qui soit rentable.

Nous proposons ensuite de traduire ce positionnement en plan d’action afin d’avoir des actions concrètes et de vous accompagner dans la mise en place de ce marketing.

Réalisation du business plan

Pour pouvoir trouver des fonds, et comme document de base à votre projet, il est ensuite important de réaliser votre business plan. Il vous permet d’avoir une vue globale sur le projet ainsi que de convaincre les éventuels investisseurs.

Ce document comportera :  

• Une étude de marché
• Votre positionnement 
• Votre financement 
• Votre capital de départ > fonds propres  
• Les subsides que vous avez reçus/auxquels vous avez droit
• La planification des effectifs  
• Un rétro-planning : calendrier des étapes importantes  
• L’évaluation des chances et des risques 
• Les informations concernant le porteur de projet

Démarches administrative nécessaires pour l’ouverture d’un restaurant

1. Assurances 

Lorsque vous ouvrez un restaurant, il est important de souscrire à différentes assurances. Certaines sont obligatoires, vous risquez une amende ou même des poursuites pénales si vous ne souscrivez pas à ces dernières, mais d’autres sont complémentaires et vous permettent d’ouvrir votre établissement plus sereinement. 

1.1. Les assurances obligatoires nécessaires à l’ouverture d’un restaurant

1.1.1. > L’assurance accidents du travail  

Il est obligatoire de souscrire une assurance accidents de travail dès l’instant où vous engagez du personnel. Si l’un de vos salariés est victime d’un accident sur le lieu de travail ou sur le chemin du travail, ses frais médicaux ainsi que la perte de revenus en découlant doivent être indemnisés.  

1.1.2. > L’assurance responsabilité objective en cas d’incendie et d’explosion  

Tout établissement Horeca de minimum 50m2 accessible au public est légalement obligé de souscrire une assurance incendie et explosion. Cette assurance permet que les dommages matériels et corporels de ses clients causés par un incendie et/ou une explosion soient indemnisés. 

1.1.3. > Responsabilité civile (RC entreprises) 

Cette assurance intervient lorsque des clients subissent des dommages résultant d’une faute de l’exploitant ou de ses collaborateurs durant leur présence au restaurant.

1.2. Les assurances complémentaires utiles pour l’ouverture d’un restaurant:  

1.2.1. > L’assurance Perte d’exploitation  

Cette assurance vous couvre lors d’une interruption un d’un ralentissement de vos activités, suite à un dommage sur votre matériel ou vos locaux (incendie, dégat des eaux, etc.). Celle ci continue à subvenir aux frais fixe de votre entreprise.

1.2.2. > L’assurance protection juridique  

Elle couvre les frais de procès et les honoraires d’avocats et d’experts en cas de litige.  

2. Inscription à la Banque Carrefour des Entreprises  

Toute entreprise exerçant une activité commerciale doit veiller à son inscription à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) par un guichet d’entreprise agréé lors de sa création.  

2.1. Qu’est-ce que la BCE ?  

La BCE est une base de données du Service Public Fédéral Economie, il s’agit donc d’un fichier central permettant à chaque citoyen d’obtenir des informations au sujet des commerçants. 

L’intérêt de la BCE est de rendre le fonctionnement des services publics plus efficaces et de simplifier les procédures administratives.  

2.2. Pourquoi a-t-on l’obligation de s’inscrire à la BCE ? 

La BCE attribue également un numéro d’entreprise à chaque société afin qu’elle puisse être identifiée et débuter son activité. Le numéro d’entreprise sera mentionné sur tous les documents officiels et accessible au Moniteur Belge.  

2.3. Frais d’inscriptions 

Les frais d’inscriptions auprès de la Banque Carrefour des Entreprises s’élèvent à 85,50€ et comprennent : 

• L’inscription d’une entreprise commerciale ou artisanale en personne physique ou morale 
• L’inscription d’une unité d’établissement (par unité d’établissement) 
• La modification ou la radiation (par unité d’établissement) 

2.4. Où s’inscrire ?  

Il existe 8 guichets d’entreprises agréés, c’est l’un de ces guichets que vous pouvez vous adresser pour demander l’inscription de votre entreprise à la BCE.   

Chaque guichet d’entreprise détient plusieurs bureaux reconnus dans tout le pays.  

Trouvez ici la liste de tous les bureaux pour un même guichet d’entreprises. 

Trouvez ici la liste de tous les bureaux pour les différents guichets d’entreprise dans une même commune. 

3. Autorisations nécessaires à l’ouverture d’un restaurant en Belgique  

Lorsque vous ouvrez un établissement horeca, vous devez acquérir un certain nombre d’autorisations, notez que certaines autorisations et critères diffèrent en fonction de la commune où vous implantez votre établissement.  

Voici les différentes autorisations à détenir lorsque vous lancez votre business :  

3.1. Quels sont les permis d’exploitation nécéssaire à l’ouverture d’un restaurant 

Pour ouvrir votre restaurant, vous devrez être en possession d’un Permis d’exploitation assurant que votre établissement réponde aux normes en terme de sécurité, d’obligations d’assurances, etc.

Renseignez vous auprès de votre commune pour connaitre quelles sont les exigences nécessaires à l’obtention du permis (celles-ci peuvent différer selon les communes).

3.2. Quelle autorisation pour l’installation d’une terrasse pour mon restaurant ?

L’autorisation pour l’installation d’une terrase s’obtient auprès de la commune, notez que chaque commune a sa propre réglementation en matière de terrasse. 

3.3. Quelle autorisation pour afficher de la publicité ou des inscriptions sur votre façade ?

Pour toute inscription ou publicité sur votre façade (installation d’un enseigne, affichage publicitaire, etc.) vous devrez en faire la demande auprès de votre commune afin d’éviter de payer des frais additionnels.  

3.4. Quelles autorisations pour la diffusion de musique dans votre restaurant ?

Si vous diffusez de la musique dans votre établissement, vous devrez verser des droits d’auteur à la SABAM. Ceux ci permettent la rémunération équitable qui est perçue au profit des artistes exécutants et des producteurs.  

Ce tarif est fixé en fonction de la superficie de votre établissement, le média utilisé (appareil audio, téléviseur), et si l’on danse dans l’établissement ou pas.  

Dans certaines communes, vous devez également payer une taxe communale lorsque vous passez de la musique dans votre commerce. 

Vous devrez également demander une license auprès d’Unisono, qui est une plateforme qui vend des licences au nom des auteurs, compositeurs, éditeurs, producteurs et artistes exécutants. 

3.5. Quelles autorisations pour vendre des boissons dans un établissement horeca ?  

Dans le cas où vous vendez de l’alcool à vos clients, vous devez présenter votre certificat de moralité. Vous pourrez l’obtenir auprès de votre commune.

Vous devrez également demander une Patente pour le débit de boissons spiritueuses : Cette autorisation est délivrée par la commune où est implanté votre établissement.

Notez que sans cette attestation, il est non seulement interdit de vendre de l’alcool, mais il est également interdit de s’approvisionner en boissons alcoolisées.

3.6. Quelles autorisations pour vendre de la nourriture dans un établissement horeca ?

En fonction du type de restauration que vous proposez, vous devrez obtenir L’accès à la profession Horeca. Celle ci comporte deux parties :

Une partie gestion de base (comptabilité)  : qui s’acquiert à l’aide d’un syllabus et d’un examen devant un jury central. 

Une maîtrise des compétences professionnelles qui s’acquiert soit par un examen devant un jury central (dans le cas d’une absence de pratique suffisante : moins de 5 ans de pratique) ou par une validation de compétence dans le cas d’une pratique de 5 ans au moins au coeur des 10 dernières années.

« Sophie et moi avons toutes les deux accès à la profession car nous avons étudié la gestion hôtelière. »

Valentine, Pompon Café

Pour les personnes qui veulent se lancer dans la restauration à service restreint/ petite restauration, ces dernières ne doivent maîtriser que la partie gestion de l’accès à la profession. 

3.7. Quelles autorisations en terme de sécurité pour l’ouverture d’un restaurant en Belgique ?  

L’attestation de sécurité incendie est essentielle afin de pouvoir ouvrir les portes de votre restaurant. Cette attestation doit être renouvelée tous les 7 ans. Si vous ouvrez sans attestation, vous risquez une amende et une fermeture forcée.  

Si vous installez des caméras, vous devez également introduire une déclaration pour la vidéosurveillance.

3.8. Quelles autorisations en terme d’hygiène pour l’ouverture d’un restaurant en Belgique ?

Pour tout nouveau restaurant, il est nécéssaire de s’enregistrer auprès de l’AFSCA et d’acquérir les autorisations suivantes :

Seul l’enregistrement est nécessaire si vous servez des denrées alimentaires qui sont pré-emballées et qui ont une date de conservation d’au moins 3 mois à température ambiante, comme les chips ou les conserves.

L’autorisation est quand à elle obligatoire si vous vendez de la nourriture que vous avez d’abord travaillée (comme les repas dans un restaurant).

Il vous faudra également demander votre Certificat d’hygiène : Ce certificat est indépendant de l’autorisation délivrée par l’AFSCA, il résulte du contrôle des espaces qui ne sont pas accessibles au public, où les denrées alimentaires sont manipulées (comme la cuisine ou le bar).

Préparer son point de vente pour l’ouverture d’un restaurant

1. Quel lieu pour ouvrir un restaurant ?   

Une des questions primordiales lors du lancement de votre restaurant est la question du lieu : où vais-je implanter mon restaurant ?   

Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte pour répondre à cette question. L’endroit parfait pour votre restaurant dépendra du type de nourriture que vous allez proposer, de l’ambiance recherchée dans le restaurant ainsi que du type de clientèle que vous visez.

« Nous sommes arrivées par hasard (par du via via) dans un restaurant partagé avec un autre restaurant, un concessionnaire automobile et un magasin de vélo. Ca faisait déjà un petit temps qu’on cherchait un fond de commerce sur Cession de Commerce.

Mais ça a été un des gros challenges ; notre visibilité, et faire comprendre rapidement le concept « sharing space » aux clients. »

Valentine, Pompon Café

Votre concept doit donc être clair avant que vous ne vous lanciez dans la recherche de local à acheter ou à louer.   

Avec La Brigade marketing, nous pouvons vous aider à réfléchir à votre concept et trouver un positionnement unique.

1.1. Location ou achat ?  

Premièrement, il est important de déterminer lequel de l’achat ou de la location d’un local est le plus rentable pour vous selon vos attentes, votre budget et vos finances.

La solution la plus flexible et accessible est bien évidemment la location.

La location a l’avantage que les loyers sont intégralement déductibles du chiffre d’affaires. Mais ne permet pas une totale liberté en terme de travaux. Vous dépendrez du bon vouloir d’un propriétaire.

Donc si vous avez besoin d’effectuer des travaux importants et que vous êtes sûrs de votre concept, il est parfois plus rentable d’acheter afin d’y investir à long terme.

1.2. Quel quartier  pour mon restaurant ?

Lorsque vous vous lancez dans vos recherches de bien à louer ou à acheter, il est ensuite important de se poser la question du quartier : dans quel quartier votre restaurant fonctionnera le mieux ?  

Plutôt un quartier d’affaires ou un quartier résidentiel ? Encore une fois, cela varie en fonction du type de restaurant que vous voulez ouvrir et à quel type de clientèle vous souhaitez vous adresser.

Il est également important d’étudier les autres restaurants présents dans le quartier : quels sont ceux qui fonctionnent et ceux qui paraissent plus vides ? Quel est le type de clientèle présente dans l’établissement ? Quels sont les concepts proposés ? Il est essentiel de se démarquer des établissements déjà implantés dans un quartier et de proposer une nouvelle offre aux habitants du quartier.  

1.3. Et quelle rue ?

Veillez également à la rue dans laquelle vous vous implantez : quelles sont les restrictions imposées par cette rue ? Est-il possible d’y installer une terrasse ? Mon restaurant est-il visible depuis la rue ? Jusqu’à quelle heure puis-je rester ouvert ? Est-il possible de faire de la publicité ? Est-elle facile d’accès ? Y a-t-il de la place pour se parquer ?  Qu’en est-il du trafic ? 

Lorsque vous choisissez le type de quartier ainsi que la rue où vous installerez votre restaurant, pensez à vous renseigner sur les futurs travaux prévus dans les alentours : il est difficile de lancer un restaurant caché par des travaux ou un restaurant difficile d’accès pour cause de travaux.   

2. Comment équiper mon établissement horeca ?   

2.1. Comment équiper la cuisine de ma cuisine ?

Afin de pouvoir satisfaire vos clients, vous aurez besoin d’une série d’équipement. Lightspeed a listé dans cet article la listes du matériel essentiel auquel vous devrez penser lors de l’ouverture de votre restaurant.

2.2. Comment équiper mon bar ?

L’équipement de votre bar dépendra du type de boisson que vous allez servir ainsi que du positionnement que vous vous êtes donné.
Que vous soyez expert en café ou en cocktail, le matériel dont vous aurez besoin ne sera pas le même.

2.3. Quel matériel en terme de sécurité ?

N’oubliez pas de prévoir ce matériel obligatoire :

• Extincteurs 
• Panneaux sortie de secours
• Trousses de premiers secours en cas de blessure 
• Gants de cuisine 
• Caméras de surveillance

2.4. Quels logiciels sont nécessaires ?

En Belgique, le système de Caisse Enregistreuse (SCE) certifié par le ministère des finances est obligatoire pour la plupart des exploitants HORECA.

Pour savoir si vous avez besoin d’installer un SCE vous devez évaluer votre chiffre d’affaire de consommation de repas sur place (ne pas prendre en compte les repas à emporter/livraisons et les boissons). Si celui ci est égal ou supérieur à 25.000€ alors un SCE doit être utilisé.

3. Comment décorer mon restaurant ?  

La décoration de votre restaurant a un aspect primordial lors de l’ouverture de ce dernier : beaucoup de paramètres sont non-négligeables : l’agencement des tables, les espaces de circulation, le mobilier avec d’une part son esthétisme mais également son confort, les aspects visibles de la cuisine et/ou du bar.   

Tous ces éléments doivent être pensés afin de créer une réelle cohérence entre eux mais aussi par rapport au positionnement choisi.  

3.1. Identité visuelle de votre emplacement   

Veillez tout d’abord à réfléchir à votre identité visuelle : privilégiez-vous plutôt une décoration fonctionnelle et design, un espace épuré, un lieu original et insolite ou encore un cadre authentique ?  

Vous pouvez créer différents moodboards reprenant diverses ambiances et diverses inspirations qui vont aideront à vous projeter au mieux dans votre future décoration.   

Lorsque l’idée globale de votre décoration est claire pour vous, il est important d’établir une charte graphique afin de suivre un fil rouge tout le long des achats de mobilier et de décoration.   

3.2. Optimisation de l’espace  

L’aspect fonctionnel du restaurant doit à la fois satisfaire les clients de votre restaurant, mais également le personnel. Tous doivent pouvoir se déplacer librement et se sentir à l’aise.  

Les espaces entre les tables doivent être assez importants pour faciliter le passage des serveurs sans que les clients ne se sentent gênés par leurs allées et venues.  

Si votre restaurant possède une grande capacité d’accueil, soyez vigilants quant à l’acoustique du restaurant. En effet, lorsque de nombreuses personnes discutent dans un espace fermé, le bruit peut rapidement s’amplifier et devenir gênant.  

3.3. Agencement  

Cela dépend une nouvelle fois de votre concept et du nombre de couverts que peut accueillir votre restaurant. Les banquettes, par exemple, permettent de séparer l’espace et d’augmenter le nombre de places assises, les grandes tables familiales également ! Mais cette option ne sera pas possible si vous désirez créer une atmosphère intimiste, dans ce cas il serait préférable d’opter pour des tables et des chaises séparées.  

D’autres facteurs sont à prendre en compte lors de l’agencement de votre salle de restaurant, pensez à éloigner au maximum les tables des toilettes ainsi que de la porte d’entrée afin d’éviter les courants d’air. 

3.4. Expérience client  

Pour créer une ambiance agréable, pensez à mobiliser les 5 sens de vos clients ! On se rappelle plus facilement un lieu qui nous a procuré des sensations agréables : une jolie décoration, une odeur agréable et délicate, un fond sonore plaisant, des serviettes et/ou nappes douces au toucher, tous ces aspects ne sont pas à négliger !  

3.5. Equipement des sanitaires  

Tout d’abord, il est important que les sanitaires soient indiqués à l’aide d’une signalétique en cohérence avec le reste de votre identité visuelle. Le client doit se sentir libre et indépendant sans avoir à demander son chemin. Pensez également à éloigner un maximum les sanitaires de la cuisine.  

Veillez à ce que les sanitaires soient agréables et propres en permanence. Il est important de garder une cohérence visuelle de l’entrée aux WC !  

3.6. L’éclairage ambiant  

Les lumières très blanches et directes sont généralement associées à la décoration de restauration rapide : cette ambiance vive stimulera les clients qui resteront moins longtemps. 

Au contraire, une faible luminosité crée l’intimité, et amène les clients à se détendre et à prolonger leur repas.  

Cet article vous a donné envie d’ouvrir votre restaurant ?

Nous pouvons vous aider dans le developpement de votre concept et pour tout le suivi marketing de votre projet.

« La Brigade marketing nous a aidé à gagner en visibilité, intégrer le nouveau restaurant dans un lieu partagé de manière naturelle. Mettre Pompon sur toutes les plateformes nécessaires (Google, Tripadvisor, plan reseaux: Facebook, Instagram). Présenter les différents outils nécessaires à un bon marketing digital (Canva, Planoly) »

Valentine

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